Lucy assiste à une soirée
Invitée 1 : Lucy, j'ai besoin de toi 5 minutes pour mon nouveau client.
Invité : Bon sang, elle a l'air ridicule.
Invitée 2 : Chérie. Jessica veut que tu publies un démenti. Elle est vraiment...
Lucy : Pas maintenant.
Invitée 2 : OK. On en reparlera... Ouais, c'est bon.
Lucy a regagné sa place et porte son verre à ses lèvres
Harvey : Je ne ferais pas ça, à votre place.
Lucy : Quoi donc, Harvey ?
Harvey : Il ne faut pas laisser traîner son verre, par les temps qui courent. Surtout pas vous. Connaissez-vous la Jatropha Curcas ?
Lucy : Votre deuxième femme ?
Harvey : Non. Une plante toxique qui pousse sous les tropiques. Très difficile à détecter, sans goût, et elle tue en 15 minutes. Avez-vous une idée du nombre de personnes qui voudraient vous voir à terre, les suppliant d'appeler les urgences ? Damien Fields, à moins de 6 mètres. Vous avez une photo de lui en pleine turlute à Griffith Parc.
Lucy : Au moins, on a eu son bon profil.
Harvey : Cara Valente. Affichée avec sa nanny.
Lucy : Manny.
Harvey : C'est vrai. Manny. Et les clichés sur ces défilés de prostituées sur mon yacht. C'était très intelligent. Et très amusant. Ça n'a même pas fait la couverture.
Lucy : Vous êtes loin d'être Spielberg, Harvey.
Harvey : Plus aucune chance, maintenant que je suis le comique de la dernière page chez vous. Vous savez, ce divorce m'a coûté deux de mes trois maisons. À Hollywood, autant être SDF.
Lucy : Vous savez pourquoi je n'ai pas peur ? Parce que vous et vos potes d'Hollywood lisez mes magazines, et que secrètement, vous les adorez. Vous savez que chaque mot est vrai. Et bien que vous détestiez l'admettre, vous avez besoin de moi.
Harvey : Vous êtes incroyable.
A l’entrée des vestiaires, après un match de basket, un journaliste tend un micro à l’un des joueurs.
Journaliste : Prince Tyreese était le roi du terrain ce soir avec 26 points marqués et un triple-double. Ça fait quel effet ?
Prince Tyreese : Génial. J'aimerais que ce soit toujours comme ça.
Journaliste : Comment comptez-vous aborder les play-offs ?
Prince : Bien jouer et ne pas me blesser. Et assister à la réunion parents-profs de mes enfants. Merci Tommy.
Journaliste : Sages paroles, du stade Pontiac, de Prince Tyreese.
Une femme (en lui donnant un magazine) : Gardez-le.
Il trouve un numéro de téléphone à l’intérieur et rend le magazine
Prince : Désolé. Je suis marié et heureux.
A la rédaction de Dirt. Lucy parle au téléphone en se rendant à la salle de réunion.
Lucy : Je me fous que tu sois sur ton lit de mort, ou que ta mère ait pris feu, on est à la veille d'une guerre nucléaire. Je veux ces photos ce soir. OK. Embrasse Maria pour moi. - OK, qu'est-ce que vous avez ?
Employée : On a une douzaine d'immondes photos de derrières de célébrités.
Lucy : Génial. On a Britney ?
Employée : Oh, oui.
Lucy : Pas mal, mais un peu trop abstrait. C'est Dirt, les gars.
Employée : CUL-TA-STROPHES !!!
Lucy : OK, et les couvertures ?
Employé : On a une piste sur la maîtresse dans le meurtre Pagliaca.
Lucy : Piste vérifiée ?
Employé : Son histoire coûtera cher.
Lucy : À quoi elle ressemble ?
Employé : Pas mal. Genre salope.
Lucy : Bien. Notre genre. Dites-lui que si elle ne nous parle pas, nous couvrirons l'affaire de toute façon. Excusez-moi.
McPherson (SMS) : (Qui c'est ?)
Duffy (SMS) : (Un de ses indics.)
Lucy : Fais-le, c'est tout.
Don (Indic) : OK. J'ai 1 500 $ et j'ai deux enveloppes.
McPherson (SMS) : (Il a l'air drogué)
Lucy : J'ai besoin de ces photos, Don.
Duffy (SMS) : (Sale boulot)
Don : Aucun problème.
Lucy a terminé sa conversation avec Don et revient s’asseoir.
Lucy : OK, quelque chose sur le coup de Blogan ?
Employée : Rien du tout, mais j'ai discuté avec la meilleure amie du coach de Marie-Kate ce week-end, et elle disait qu'elle pourrait retourner en désintox.
Lucy : Vraiment ? Rien d'autre là-dessus ?
Employée : Non, mais j'ai pensé qu'on pourrait faire un truc à propos de sa lutte avec la drogue...
Lucy : Bien, "sa lutte". D'accord. Écoutez, est-ce qu'il y a du concret sur notre vraie mission ? Nos lecteurs veulent savoir qu'en fait, les people en chient, qu'ils se tapent des putes, qu'ils mentent, alors pas d'"amie d'une amie", c'est du commérage. Et le commérage mène directement en justice. La seule défense, c'est la vérité,…
Duffy (SMS) : (Quelle salope !)
Lucy : … de préférence en images.
McPherson (SMS) : (Mais elle a raison !)
Lucy reçoit la copie des SMS sur son palm.
M.Duffy : Quelle salope !
W. McPherson : Mais elle a raison !
Lucy affiche son message sur le retroprojecteur : « N'envoyez jamais avec votre Treo si vous recherchez la discrétion. »
Lucy : Duffy, tu es virée. McPherson, tu as une semaine pour me convaincre de ne pas te virer. Duffy, tu as 5 minutes pour débarrasser ton bureau.
Duffy (en se levant) : Merde.
Lucy : Souvenez-vous que les gens que nous traquons tous les jours ne sont pas stupides. Ils sont arrivés au top d'une façon ou d'une autre, donc nous devons être plus rapides, plus audacieux et plus intelligents. Si vous pensez qu'ici on est en retard, lisez le magazine de votre sœur. S'il se passe quelque chose, je suis là. Éclatez-vous.
Don prépare sa planque quand il reçoit un appel de Lucy.
Lucy (au téléphone): Salut, Don. Tu es en planque ?
Don : Oui. Le gardien m'a laissé entrer. J'ai déjà laissé la moitié du fric à Stormy.
Lucy : OK, génial. Tyrese quitte l'entraînement à l'instant. Tu vas bien ?
Don : Quoi ?
Lucy : Don ?
Don : Ouais. Je sais pas. Ça va.
Lucy : Don, tu prends tes médicaments ? - Don, tu as vu le Dr. Shalbo ? Je ne peux pas y aller à ta place.
Don : OK. Désolé.
Lucy : Tu peux assurer ce boulot ?
Don : Oui.
Lucy : Tu es sûr ? Tu veux quelqu'un pour couvrir la première ?
Don : Non, c'est bon. Vas-y pour Holt McLaren. Rends-le fou.
Lucy : C'est bon. Je prendrai le relais.
Don assiste aux ébats de Prince dans la piscine avec sa maîtresse et prend des photos
La femme : Oh, Prince ! - C'est ton tour, maintenant.
Lucy est à l’entrée d’une soirée.
Don : Hé, Lucy. Tu veux des frites ?
Lucy : Mon Dieu, non. Tu as eu Prince Tyreese et la pute ?
Don : Ouais.
Lucy : Tu as tout ?
Don : Je les ai eus en train de baiser pendant 2 heures et aussi avec de la coke, un gode, et des liens.
Lucy : Don, pas si fort.
Don : D'accord.
Julia Mallory et Johnny Gage arrivent en voiture.
Derrière les barrières, les fans appellent leurs stars : Julia ! - Julia ! Johnny ! Johnny !
Un photographe : Holt, vous pouvez vous pousser pour qu'on prenne les stars?
Don : Holt McLaren ?
Holt Mc Laren : Ouais.
Don : Vous étiez génial dans "Another Word for Love".
Mc Laren : Merci.
Don : Je veux dire, vraiment génial, génial à mériter la une.
Mc Laren : Pour l'instant, les rotatives ne s'arrêtent pas pour moi.
Don : On ne vous a pas beaucoup vu ces derniers temps.
Mc Laren : Quoi ?
Don : On ne vous a pas beaucoup vu dernièrement.
Mc Laren : J'ai fait une pause.
Don : C'est sûr, avec 7 bides d'affilée.
Mc Laren : Ouais...
Don : Countdown, Blown Monkey, Pale Assassin, The Growling, Hap Patale,
13 Telling House Lane.
Mc Laren : Ça fait seulement six.
Don : Get Even, une apparition non créditée.
Mc Laren : Wow, tu es flippant, mec.
Don : Tu es génial dans tout ce que tu fais. Tu es vrai.
Mc Laren : Merci.
Don : Des projets ?
Mc Laren : Quoi ?
Don : Des projets, actuellement ?
Mc Laren : Disons que je suis en pourparlers... Un super film de Fincher. Un scénario génial. On verra.
Don : C'est plutôt vague.
Mc Laren : Quoi ?
Don : Vous en parlez comme si le film n'allait jamais sortir.
Mc Laren : Peu importe. À plus, mec.
Don : Hé, Holt.
Mc Laren : Quoi ?
Tous deux regardent le couple Julia et Johnny.
Don : Il y a une alchimie entre eux. Il n'est pas très doué, mais ensemble, ça fonctionne très bien. Ils sont sexy ensemble.
Mc Laren : Quoi ?
Don : Il y a eu une rumeur comme quoi ils auraient baisé pendant le tournage.
Mc Laren : Qu'est-ce que t'as dit ?
Don : Hé, moi j'y crois pas ! mais je peux avoir une confirmation, si tu veux être sûr.
Mc Laren : Mais de quoi tu parles ?
Don : Et toi, tu me files un petit ragot, ou un gros. Et du même coup, je t'aide à sortir ta carrière des chiottes.
Mc Laren saute par-dessus la barrière et fonce sur Don. La sécurité intervient, Lucy s’approche de Don. Elle coupe la caméro boutonnière de Don.
Sécurité : Doucement !
Lucy : Beau boulot, Don. Super boulot. Je veux voir ce tirage en premier. Va-t'en.
Photographe : Hé, Holt, tu souris pas, mon pote ?
Mc Laren : Jusque là.
Plus tard, Lucy se promène parmi les invités, elle entend des bribes de conversation.
Invités : L'autre jour, … - je me battais avec ce type…. - Un vrai con. Il était à terre, tu sais. … - Il se tourne vers moi et je lui sors, "Je connais Crumb McGuff, salope."
Photographe : Les gars, par ici. Merci. Magnifique.
Johnny : Salut Holt. C'est moche, ce qui s'est passé avec ce paparazzi.
Holt : Ouais.
Johnny : Alors, quoi de neuf, mec ?
Holt : Hein ?
Johnny : Tu as bossé ces temps-ci ?
Holt : Je suis sur deux trucs.
Julia : Un film indépendant.
Johnny : Tu étais génial dans "Another Word for Love", un de mes films préférés.
Holt : Merci, mec.
Johnny : Je me disais, merde, ce type est doué. Je me disais que j'allais devoir m'effacer, tu vois lui laisser la place. Continue comme ça. Tu es le meilleur.
Holt (en s’éloignant): Ouais, peace and love.
McLaren s’est assis à une table, seul, à l’écart.
Lucy : Salut. Je suis désolée pour tout à l'heure. Ce photographe, un vrai taré !
Mc Laren : Et ça vous intéresse parce que... ?
Lucy : Lucy Spiller, de Now magazine. Je suis une grande fan.
Mc Laren : D'accord.
Lucy : Écoutez... J'adorerais faire un article sur vous, un jour. "L'acteur des acteurs."
Mc Laren : "L'acteur des acteurs" ? N'est-ce pas une jolie façon de dire "chômeur chronique" ?
Lucy : Nous avons juste à trouver le bon angle d'action. Ou la bonne raison. Au revoir.
Julia : Quel connard.
Mc Laren : Non, tu crois ?
Julia : Doucement, Tyson.
Mc Laren : Je... Je suis vraiment désolé d'avoir gâché ta première.
Julia : Oh, tu plaisantes ? Tu as détourné leur attention de ce film pourri.
Mc Laren : Allez, tu étais bien, toi.
Julia : L'amour rend aveugle.
Mc Laren : Ouais, j'imagine.
Julia : Tu peux faire mieux que ça...
Mc Laren : Tu penses pas qu'on en a assez fait ce soir ?
Julia : Allez, tu penses vraiment que les gens voient autre chose qu'eux-mêmes ici ? En plus c'est vraiment sombre ici.
Mc Laren : C'est vrai... Humide aussi.
Julia : Fais moi jouir.
Un invité : Beau travail !
Julia : Merci.
En sortant de la soirée, Lucy remarque un jeune homme, Cal, qui lit.
Lucy : Vous savez, personne ne lit à Hollywood.
Cal : Ce serait tiré par les cheveux de dire que je fais partie de Hollywood. Ce bouquin, tout arrive parce qu'un mec trempe un biscuit dans du thé.
Lucy : Pas n'importe quel biscuit. C'est une madeleine.
Cal : Elle est belle et elle a lu Proust. - Cal.
Lucy : Lucy. - Quoi ?
Cal : Je pense que c'est le moment où je perds mon intérêt pour ne pas être important.
Lucy : J'ai l'air si superficielle ?
Cal : Non, vous n'avez pas l'air superficielle.
Lucy : Il se pourrait que je le sois, un tout petit peu.
Cal : Je pense qu'on devrait avoir une médaille pour être restés ce soir.
Lucy : Oui.
Cal : Ou quelque chose.
Lucy : Au moins quelque chose.
Des gardiens de parking leur emmènent leur voiture.
Lucy : C'est la mienne.
Cal : Voilà la mienne.
Lucy : Tu crois que tu peux m'attraper ?
Cal : Si tu me laisses faire.
Lucy a invité Cal chez elle, ils font l’amor.
Don est chez lui, seul, avec son chat qu’il caresse.
Don : Hé, mon pote, t'aime ça ? Hein ? T'aime ça mon pote ? Bien sûr que tu aimes. Viens. Il y a quelqu'un à la porte.
La jeune femme qui était avec Prince Tyreese est à la porte.
Don : Salut, Stormy.
Stormy : Salut, Don.
Don : Entre. J'avais juste mis un peu de musique Hawaïenne pour Tristan.
Stormy : Oh, oui j'entends ça.
Don : Ouais, il aime ça. Le Dr. Lucero a dit qu'une rémission était possible mais peu probable. Les chats sont nocturnes.
Stormy : Effectivement. Ecoute, je pourrais avoir le reste de l'argent maintenant ?
Don : OK. Tiens. Lâche, chéri. Lâche. Oh, voilà. Tu lui as mis cette ceinture bien profond.
Stormy : C'est vrai.
Don : C'était génial. Tiens.
Stormy : Merci.
Don : OK.
Stormy : Bonne nuit.
Don : Bonne nuit ! (au chat : ) Elle était sympa, hein ? Gentille dame.
A la soirée.
Julia : Kira !
Kira : Salut !
Julia : Comment tu vas ?
Kira : Oh, ça va super bien ! Salut. Comment ça va ?
Mc Laren : Oh, ça va.
Julia : Ta peau, on dirait qu'elle brille.
Kira : Vraiment ?
Julia : Ouais. Tu couches avec quelqu'un ?
Kira : J'aimerais bien. Je te fais visiter.
Julia : OK. - Oh, super, j'adore. Ca fait bohème.
Kira : Merci.
Julia : Oh, regarde. Un mec m'a donné de l'ecstasy. "E".
Kira : C'est rétro.
Mc Laren : Cette merde me défonce.
Plus tard, Mc Laren prend une bouteille dans le frigo, il entend les bouteilles parler.
Bouteilles : Allez, mec, c'est qu'un frigo. - Je pense pas qu'il t'entende mec. - Il est vraiment défoncé. Merde ! - C'est ce mec, Holt ! Holt... McLaren ? Le mec qui a joué dans Another Word for Love ? - Il était génial ! - Ouais... Il a fait quoi depuis ? - Il est resté devant ce frigo. Hé, ça va, mec ?
Plus loin, MrLaren s’effondre sur un lit et s’enveloppe dans la couverture. Julia et Kira entrent et ne le voit pas.
Julia : Arrête.
Kira : Oh, oui...
Julia : Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a, chérie ? Qu'est-ce que c'est ? Tu peux me le dire.
Kira : Je suis enceinte.
Julia : Oh, mon dieu. Oh, chérie. Quoi ? Qui ?
Kira : Le loser des films d'auteurs. Jeff Sagliano.
Julia : Oh, merde. Comment ?
Kira : Je l'ai rencontré à une rétro de ses films à l'Egyptien. Tu imagines une rétro de ces merdes ? Je suis totalement baisée.
Julia : Oh, chérie, écoute, tu... Tu peux toujours... Tu sais ?
Kira : Non. Je suis trop Catholique. Je ne peux pas.
Julia : Et bien, il est au courant ?
Kira : Non. Personne ne sait. Personne à part toi.
Julia : Oh, chérie. Ca va.
Le lendemain. En s’éveillant, Lucy voit Cal près de la fenêtre.
Lucy : Qu'est-ce que tu fais ?
Cal : Il faut que je donne un cours de Yoga.
Lucy : Salut.
Cal : Salut. C'est pour toi.
Lucy : Qu'est-ce que c'est ?
Cal : C'est juste notre CD. Juste au cas où tu voudrais l'écouter.
Lucy : Je me sens mal à l'aise. Je n'ai rien pour toi.
Cal : Tu es dans le studio, tu as l'impression de faire mieux que personne. Tu penses Mozart et Dylan. Et quand tu as fini... Tu le trouves vraiment pourri.
Lucy : Ca a l'air marrant.
Cal : Et ensuite il faut convaincre des gens de l'écouter, et peut-être même de l'acheter.
Lucy : Tu as tous tes contacts de presse là dedans. Il y a des photos.
Cal : Ouais. Rien de mieux que d'être un musicien désespéré qui tente de ne pas en avoir l'air. Je m'en sors bien ? Tu veux nous rendre célèbres ?
Lucy : Je ne t'ai jamais dit ce que je faisais comme job.
Cal : Non. Pourquoi ? T'es pas, genre CIA, n'est-ce pas ?
Lucy : Tu savais depuis le début. "Tu veux nous rendre célèbres ?"
Cal : OK, j'essayais juste de faire un peu d'humour.
Lucy : Dégage.
Cal : Quoi ?
Lucy : Dégage
Cal : Lucy... Qu'est-ce qui se passe ? C'était super.
Lucy : J'en suis sûre. Ca a foiré.
Cal : Qu'est-ce qui a foiré ? Je n'irai nulle part tant que j'en saurai pas plus.
Lucy : C'est tout vu. Prends tes merdes et dégages.
Cal : C'est dingue. C'est dingue. C'est un Taser ?
Lucy : Ouais. Maintenant va t'en.
Cal : Lucy, tu ne vas pas utiliser un...
Dans le cabinet du docteur Lucero
Lucero : Les chats résistent mieux aux radiations que les humains.
Don : Comment vous le savez ?
Lucero : Et bien, premièrement, ils ont moins de récepteurs sensoriels.
Le chat : Je pense que tu aurais pu diagnostiquer ce cancer plus tôt, Don.
Don : Moi aussi, mon pote.
Lucero : Excusez moi ?
En ramenant son chat chez lui, Don voit la pluie se transformer en gouttes de sang.
MrLaren est au restaurant avec son attachée de presse.
L’agent : Chéri, chéri, je suis vraiment désolée. Je veux dire, qu'est-ce qu'ils cherchent, bon sang ? Ecoute, chéri, je sais. Ils craignent. Ce sont des idiots. Si tu pouvais avoir un peu de bonne presse. Tu sais, j'ai eu un appel des gens de "Dancing With the Stars".
Mc Laren : Ecoute, je ne ferai pas cette merde de "Dancing With the Stars".
L’agent : Chéri, c'est une émission super à la mode.
Mc Laren : Il a dit quoi Fincher ?
L’agent : Je ne sais pas. Je n'ai pas pu l'avoir en ligne. Et J.J. a commencé à dire que tu n'étais pas populaire, ni rentable...
Mc Laren : Ça va, ça va !
Dans les locaux de Dirt
Brent Barrow : Rappelle moi, tu veux ? (à Lucy) : Pourquoi tu avais quelqu'un sur Prince Tyreese ?
Lucy : Le joueur de basket ?
Barrow : Oui, le joueur de basket.
Lucy : Oh, arrête. On a toujours quelqu'un sur lui. Il a une image trop parfaite de père de famille, et il nous glisse toujours entre les doigts.
Barrow : Vous avez eu quelque chose sur lui ?
Lucy : Pourquoi, tu veux qu'il signe tes ballons ? Non, ce connard nous sème à chaque fois.
Barrow : Lucy.
Lucy : Quoi ?
Barrow : Tu sais que Gibson Horne possède 30% de son équipe, non ?
Lucy : Tu devrais avoir honte, Brent. En tant que journaliste, nous ne devons pas céder à l'intérêt commercial.
Barrow : Oh, mon Dieu. Et tu arrives à dormir, en faisant semblant d'être journaliste ?
Lucy : Non, je prends des pilules. Et toi comment tu arrives à dormir ?
Barrow : Don Konkey, le dernier paparazzi à utiliser des pellicules.
Don : Bonjour, M. Barrow.
Barrow : Hé, super boulot sur Holt et Julia. C'est du grand art. Continue comme ça. Tu es vraiment un grand tu sais ? Dites-moi si vous avez quoi que ce soit sur Prince Tyreese.
Lucy : C'est toujours toi que j'appelle en premier, Brent.
Don est dans sa voiture. Il est en pleine crise, il entend des voix.
Il a rendez vous avec McLaren qui arrive.
Voix : Donny je t'aime !
Don : Va-t'en !
Voix : Non !
Don : Chut !
Mc Laren : Mon nom ne devra jamais apparaître.
Don : Votre nom n'a aucun intérêt.
Mc Laren : Merci mec.
Don : Ils n'utiliseraient jamais votre nom pour ce truc.
Mc Laren : Eh bien ils ne peuvent pas, sous aucun prétexte.
Don : OK.
Mc Laren : Et je veux du liquide. Et de la bonne presse, des articles dans vos magazines. Des articles qui prétendent que j'ai des offres.
Don : Il me faut des détails sur ce que vous avez.
Mc Laren : C'est du lourd.
Don : Et on pourrait avoir l'exclusivité ?
Mc Laren : Oui.
Don : Et il faut que je parle à Lucy. Pour autant que je sache, on sait déjà tout.
Mc Laren : Vous ne savez rien, personne n'est au courant.
Don : Je peux pas discuter, là. Ils voudront plus qu'un ragot.
Mc Laren : J'en aurai autant qu'ils pourront en supporter.
McLaren s’en va.
Don : Et c'est quoi, votre grand projet ? Je... Je vous appellerai.
Très agité, Don consulte son médecin.
Docteur : Et vous n'avez pas vu de thérapeute.
Don : Non.
Docteur : Je vous recommande vivement, une fois de plus, d'en voir un. Vous avez de l'argent, une assurance, j'ai une liste ici.
Don : OK, si je pouvais juste...
Docteur : Ce sont des médicaments, pas un menu, vous ne pouvez pas choisir ceux que vous voulez, Don.
Don : OK si je pouvais avoir le Zeldox, le Risperdal, le Zyprexa et l'Aripirazole ?
Docteur : Don, vous faites partie des rares schizophrènes facilement curables. La plupart n'ont pas cette chance.
Don : Je sais.
Docteur : Il faut respecter la maladie et son traitement.
Don : OK, je la respecte. Je peux avoir le Zeldox, le Risperdal, le Zyprexa et l'Aripirazole ?
Docteur : D'accord. Mais je veux vous voir dans 3 semaines.
Don : Merci.
Lucy rentre dans son bureau, Brent Barrow la suit.
Lucy (au téléphone) : Si vous ne voulez pas voir votre cliente dans les grosses fesses célèbres, elle devrait arrêter le KFC deux fois par jour ou arrêter de dire qu'elle est célèbre. Au revoir.
Brent : Bonjour, rayon de soleil !
Lucy : Je pars en réunion.
Brent : Ca ne sera pas long. Gib m'a demandé de regarder les chiffres et quelqu'un... a besoin de mon aide.
Lucy : Depuis quand tu t'occupes du budget éditorial ?
Brent : Depuis que le propriétaire me l'a demandé.
Lucy : J'avais oublié. Le petit soldat de Gibson... Comment est la vue depuis le fond de son trou du cul ?
Brent : Tu devrais te rappeler qui t'a embauchée.
Lucy : Tu voulais juste me baiser.
Brent : Oh oui, c'est vrai chérie, le monde entier voulait te baiser.
Lucy : D'une façon ou d'une autre...
Brent : Je t'ai embauchée pour que tu gères deux magazines en même temps et que tu les boostes autant que deux éditeurs réunis.
Lucy : Si je dois gérer deux magazines, laisse-moi le faire, alors.
Brent : Tu dépenses trop !
Lucy : Je me bouge le cul pour les faire marcher !
Brent : C'est incroyable à quel point l'ambition peut rendre les gens transparents.
Lucy : Je Vraiment ? Qu'est-ce que tu vois ?
Brent : Tu veux mon boulot.
Lucy : Je me flinguerais, si j'avais ton boulot. J'aime me rouler dans la boue.
Brent : Mmmm.
Don entre dans une pharmacie.
Voix : Don ! - Donny ! - Hé, ducon ! - Donny ! - Don, je peux lire tes pensées ! - Donny ! - Hé Donny la petite bite !
Don : C'est faux, je suis dans la moyenne.
Voix : Toutes tes pensées sont dans ma tête...
Don : Non ! Je t'aime ! Donny !
Voix : Je t'aime, Donny. Embrasse-moi !
Don : Non ! Pas ici !
Voix : Je vais crier, je vais crier, Donny ! Embrasse-moi !
Don : Non !
Voix : Embrasse-moi !
Pharmacienne : Je peux vous aider ?
Don : Il me faut : Zeldox, Risperdal, Zyprexa et Aripirazole.
Pharmacienne : OK. J'en ai pour 45 min environ.
Don : OK. - Non !
Pharmacienne : Excusez-moi ?
Voix : Recule Don ! Va-t'en ! Allez Don ! Va t'en ! Va t'en, Don !
Juché dans un arbre, Don écoute la conversation de Kira et Jeff Sagliano.
Jeff Sagliano : Les bébés sont mignons.
Kira : Ta gueule !
Sagliano : Ca me va d'être le père du bébé.
Kira : Pas moi ! J'ai couché avec toi une seule fois, Jeff !
Sagliano : Et alors ? Il y a plein de gens avec qui je n'ai couché qu'une fois.
Kira : Oui ! Justement !
Sagliano : OK, dis que c'est un autre le père.
Kira : Pourquoi tu le dis comme ça ?
Sagliano : Comme quoi ?
Kira : Comme si t'étais genre P. Diddy... Mon dieu, je peux pas croire que j'ai couché avec toi... Berk. Mon attaché de presse m'a dit que Dirt Magazine sait déjà que c'est toi le père parce que cette pute de Julia Mallory leur a dit.
Sagliano : Je comprends, chérie, je te comprends totalement.
Kira : Tu me comprends ?
Sagliano : Cinq sur cinq, Major Tom.
Kira : Oh mon Dieu !
Sagliano : Chérie, rentre, d'accord ? Il faut que tu te détendes.
Devant le magazine qui affiche les dernières photos de Kira et Sagliano, prises par Don
Julia : Elle, elle croit que je l'ai dit à Dirt. Elle croit que je l'ai dit au magazine ! Elle dit qu'elle ne me parlera plus jamais ! Je ne ferais jamais ça ! Tu sais que je ne le ferais pas. Kira n'a personne. Mon Dieu, j'ai tellement de chance de t'avoir...
McLaren essaie de consoler Julia.
Lucy entre dans un bar. Cal est derrière le comptoir.
Lucy : Salut !
Cal : Prenez tout ce que vous voulez. Je... Ne me faites pas de mal.
Lucy : C'est mignon.
Cal : On est fermés, mais... Tu veux un verre ou une prise pour recharger ton Teaser ?
Lucy : Tu ne savais vraiment pas qui je suis, hein ?
Cal : Je ne sais toujours pas. Tu es qui alors ? Et pourquoi c'est si important ?
Lucy : Bref, je suis désolée.
Cal : Et voilà...
Lucy : C'est pas souvent, mais c'est vrai.
Cal : Ou plutôt, "Je suis désolée de t'avoir électrisé les couilles alors que tu te laissais aller pour la première fois depuis que ton ex t'a trompé ?" Enfin, par exemple...
Lucy : Wow, c'est dur. OK, je suis vraiment désolée.
Cal : Tu vois, c'est sympa.
Lucy : Je suis en train de m'y faire. Si tu veux essayer encore une fois... C'est promis, pas d'armes cette fois.
Au rayon presse, avec McLaren, Julia cherche un magazine.
Julia : Ouais, le voilà, c'est ça. Regarde ! C'est super ! Hé, regarde ça ! "Il paraîtrait que Holt a plusieurs propositions de films en ce moment."
Holt: J'aimerais bien être au courant.
Julia : Non, c'est pas grave, si ils disent que ça marche pour toi, ça marchera.
Holt: Si tu le dis...
Julia : Chéri, je suis tellement fière de toi !
Plus tard, Hold s’apprête à partir quand il reçoit un appel téléphonique.
Holt: Allô ? Merde. Qui est à l'appareil ? Oh, M. Fincher. David, c'est vrai. Oui, c'est... C'était un article sans importance, mais... Oh, merci. Être... Être dans votre film ? Quoi, vous plaisantez ?! Bien sûr ! Avec Kir... Kira Klay ? Non, je ne savais pas qu'elle allait le faire. Et Georges Clooney. C'est génial. Merci. Merci, merci. Non, écoutez, je vais bosser comme un dingue pour ce rôle. Je vais bosser comme un dingue. Merci. Merci.
Julia et Holt sont dans la rue, Julia reçoit un appel téléphonique
Julia : Allô ? Quoi ? Quoi ?! Doucement ! OK. OK, merci.
(à Holt) : C'est Kira. Elle a fait une overdose.
Dans les bureaux de Dirt
Lucy : Salut, Don ! Tu fais quoi ?
Don : J'aime bien ces petits rouleaux au caramel.
Lucy : Tu as de l'argent, pourquoi tu n'en achètes pas ?
Don : J'aime bien ceux d'ici.
Lucy : Tu te sens mieux ?
Don : Beaucoup mieux. Les voix... Beaucoup mieux.
Lucy : Tant mieux.
Don : Merci Lucy.
Lucy : Tu es un super photographe, Don. Tu ne me dois rien.
Le lendemain, au studio de cinéma
Employée : Bonjour M. Fincher.
Fincher : Je peux avoir une boisson chaude ? Une camomille ou un thé ? Merci.
L’équipe de Fincher ainsi que Holt sont à une table.
Employée : Bonjour, David.
Fincher : Désolé du retard. Je ne sais pas ce que vous savez, ni ce que vous voulez savoir, mais je viens de passer la matinée au téléphone avec l'agent de Kira, qui m'a informé qu'elle avait un problème de santé, et qu'elle ne pourrait pas se joindre à nous pour ce film. Ceci est la moindre des mauvaises nouvelles. Apparemment, M. Clooney ne peut pas imaginer quelqu'un d'autre pour ce rôle, et... bien que je ne sache pas... ce qui va se passer dans les prochaines 48h, nous sommes tous adultes, et... je pense que nous savons tous comment ça se termine, généralement. Prenez un bagel et... merci d'être venus.
Dans le bureau de Lucy.
Lucy : Vous pouvez les faire entrer.
Don et Holt entrent dans le bureau.
Lucy : Et que puis-je faire pour vous, à part recevoir votre gratitude éternelle pour ce magnifique portrait dans mon magazine.
Holt: Je ne vous donnerai plus de ragots. Ni à propos de mes amis, ni à propos de mes ennemis. Kira est à l'hôpital parce que j'ai...
Lucy : Kira est à l'hôpital parce qu'elle est toxico.
Holt: Il n'empêche que vous...
Lucy : D'abord, dites merci pour ce portrait et les autres bricoles qu'on a placées pour lesquelles un publicitaire aurait donné sa couille gauche. Vous êtes un informateur maintenant et je crois qu'on va faire du bon travail ensemble. Vous, moi et ...Don, ici présent.
Don : J'aime ce bureau.
Holt: Je ne vous aiderai plus.
Lucy : Pauvre Julia...
Holt: Non. N'y pensez même pas !
Lucy : Quand elle découvrira votre trahison... Pensez-y un peu, pauvre Julia ! Je sais combien elle vous adore.
Holt: Elle comprendra ou pas. Je m'en moque. Je l'aime et elle m'aime.
Lucy : C'est courageux !
Holt: Allez vous faire foutre !
Lucy : Hé, Holt ! J'ai quelque chose à vous montrer.
Holt: Quoi ?
Lucy : Vous savez ce qui nous plaît, chez Dirt, en ce moment ? Le porno amateur.
Holt: Et alors ? Quel rapport avec moi ?
Lucy : Asseyez-vous.
Lucy appuie sur une télécommande, Julia et Johnny apparaissent sur l’écran.
Johnny : Je plane complètement. J'adore ça.
Julia : Je vois tout flou, Johnny.
Johnny : T'inquiète pas. Enlevons ça.
Julia : Je ne sais pas si je devrais...
Johnny : Bien sûr que si. Tu es si belle.
Julia : Oh, allez Johnny.
Johnny : Tu aimes ça ?
Julia : Oui.
Lucy : Je préférerais vraiment ne pas utiliser ça.
Holt: Je suis un acteur. C'est ce que j'ai toujours voulu.
Lucy : Non, vous vouliez être célèbre. Il y a une grande différence. Vous transmettrez vos infos à Don à votre guise. Mais que ce soit régulier.
Holt: Lucy... Vous avez déjà aimé quelqu'un ? … Non. Vous n'avez personne. Ça se voit. Vous n'avez rien. Vous n'avez personne.
Il sort.
Lucy : Don, tu peux y aller. Vas-y.
Sur le parking extérieur, Holt agresse Don.
Holt: Hé ! Espèce d'ordure de paparazzi !
Don : Ça va, Tristan ! Ça va ! Ça va !
Holt, décontenancé, s’en va.
Prince Tyreese rentre chez lui avec sa femme et son petit garçon, Daniel. Un motard le suit et lui remet un pli.
Tyreese : Hé! Ne fouille pas !
Daniel : Non.
Mme Tyreese : Daniel, viens ici !
Tyreese : Hé mec, tu sais lire ? Propriété privée !
Mme Tyreese : Qu'est-ce que c'est ?
Le motard s’en va, Tyreese sort une photo de ses ébats avec Stormy de l’enveloppe.
Tyreese : Le travail !
Mme Tyreese : Je ne fais plus partie du travail ?
Tyreese : Ce n'est que le travail, je te dis ! Rentrons à la maison. Allez, on rentre!
McLaren est sur son lit, il fume un joint. Julia le rejoint.
Julia : Tu sais, je ne peux pas fumer ça.
Holt: Pourquoi ?
Julia : Ça m'excite trop.
Holt: Tu aimes ça ?
Julia : Oui.
Don rentre chez lui, il trouve son chat mort.
Julia et Holt sont en voiture.
Holt: Allô Bonsoir, M. Fincher. David, c'est vrai. Oui. Oui. Vraiment ? C'est super ! Non, non, je n'ai rien d'autre. Quoi, vous rigolez ? Bien sûr. Je n'arrive pas à croire que Jennifer a accepté le rôle. D'accord. Ouais, j'y serai. C'est pas super ? Merci. Oui, oui, je sais ce qui est arrivé à Kira. Attendez. Quoi ? Quand ça ? Oui, c'était.... c'était quelqu'un de bien. D'accord, au mémorial.
Julia : Que s'est-il passé ?
Holt: Kira est morte.
Julia : Oh, mon Dieu.
Holt: Congestion cérébrale.
Julia : Oh, mon Dieu.
Holt: Le film se fait quand même. J'ai toujours le rôle.
Julia : Ralentis. Qu'est-ce que tu fais ? Ralentis. Parle-moi. Je suis désolée. Désolée... Gare-toi. Oh, mon Dieu. Oh, mon Dieu. Qu'est-ce que tu fous ? Oh, mon Dieu. Arrête la voiture ! Arrête! S'il te plaît, arrête ! Mon Dieu ! Arrête ! Holt ! Arrête, Holt ! Mon Dieu !
C’est l’accident. La voiture s’est retournée sur le toit, Holt en sort difficilement. Puis sous les yeux des témoins qui se sont rassemblés, il extrait difficilement Julia, inconsciente. Lorsqu’il s’éloigne avec Julia dans les bras, la voiture explose.
Holt: Hé, attention. Viens ici. Bien. Allez. On va te sortir de là. Allez. Allez, chérie, parle-moi. Accroche-toi.
Témoin 1 : Besoin d'aide ?
Témoin 2 : Elle brûle ! N'approchez pas !
Le lendemain, Lucy regarde chez elle les manchettes en préparation : « UN HÉROS POUR DE VRAI », « SUICIDE D'UNE CÉLÉBRITÉ ? ». Don sonne à sa porte, elle va ouvrir.
Lucy : Don ?
Don : Il est mort, Lucy. Nous l'avons tué.
Lucy : Non, Don, non. Non, Holt va bien. C'est Kira.
Don : Tristan. Tristan est mort.
Lucy : Qui est Tristan ?
Don : C'est mon chat.
Lucy : Oh, un chat. Bon sang, Don.
Don : Mon meilleur ami. Et nous l'avons tué.
Lucy : Nous ? De quoi parles-tu ?
Don : Tout ce qu'on a fait. Toutes ces saletés...
Lucy : Non, Don, non... Tristan avait un cancer, souviens-toi. Nous ne l'avons pas tué.
Don : Si.
Lucy : Non, Don.
Don : Si.
Lucy : Non, Don. Nous ne l'avons pas tué.
Lucy et Don se prennent dans les bras, puis Don s’éloigne. Lucy le regarde partir, tristement. Puis elle éclate en sanglots
Chez lui, Tyreese brûle la photo.
Julia est à l’hôpital, veillée par Holt, abattu.
Don est rentré chez lui, il tient Tristan dans ses bras et le caresse. Seul, avec ses voix.